Les pressions sociales peuvent altérer notre mémoire
Lorsqu’un groupe de personne est
exposé à une expérience similaire, les souvenirs de l’expérience et les
émotions ressenties ont tendance à évoluer pour se conformer à ceux des autres.
C’est ce que prouve une étude récente
qui a désormais la preuve neurologique de l’existence d’un « conformisme
mémoriel ».
Dans cette étude, les volontaires ont
visionnés un documentaire,
sur lequel on leur a posé une série de question. Après avoir enregistré leurs
réponses initiales, les chercheurs ont partagés avec eux des réponses
(incorrectes) venant d’autres volontaires.
En entendant ces réponses, on a pu observer un curieux changement dans le
centre mémoriel chez 70 % des personnes :
ils commençaient à défendre les mauvaises réponses. Ils donnaient tous les
signes qu’ils croyaient honnêtement que ces réponses étaient correctes.
Chose intéressante, si les mauvaises
réponses viennent d’un ordinateur, les volontaires ne changent pas d’avis. Les
effets du « conformisme mémoriel » n’apparaissent donc qu’en présence
d’une pression sociale.
Cette étude démontre que notre
mémoire peut être réécrite par la seule force irrésistible de notre désir inné
d’acceptation et de conformité sociale.
Les résultats de cette étude peuvent
être aussi bien appliqué pour les évènements culturels ou politiques. Elle
propose une explication à la question : comment certaines déclarations
illogiques ou irrationnelles, peuvent-elles gagner un support populaire
obstiné ?
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